Le rapporteur public préconise au tribunal administratif de Nantes le rejet des 17 requêtes contre le projet de Futur aéroport du Grand Ouest
Le rapporteur public a demandé, jeudi 18 juin 2015 au tribunal administratif de Nantes de rejeter les 17 requêtes déposées par les opposants au projet du Futur aéroport du Grand Ouest, visant à faire annuler cinq arrêtés environnementaux du préfet de Loire-Atlantique, qui autorisaient le début des travaux.
Le magistrat a estimé que le projet ne présentait pas d'atteinte environnementale majeure et qu'il y avait au contraire des "raisons impératives d'intérêt public à l'aménagement d'un nouvel aéroport", en raison notamment de la saturation à venir de l'actuelle plateforme Nantes-Atlantique et des nuisances sonores conséquentes dues au survol du centre-ville.
Les requérants, - les principales associations opposées à l'aéroport et des particuliers - qui avaient saisi la justice administrative le 3 février 2014, s'appuient notamment sur deux rapports scientifiques, qui ont tour à tour au printemps 2013, puis en février dernier, critiqué l'insuffisance des mesures compensatoires écologiques prévues par les arrêtés dits "loi sur l'eau" et "espèces protégées".
Ces arrêtés, pris par le préfet de Loire-Atlantique le 20 décembre 2013, autorisent le concessionnaire du futur site de 1.650 hectares, Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de VINCI, à aménager et exploiter la future plateforme aéroportuaire et la future desserte routière de l'aéroport.